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Comprendre l'historique du problème ukrainien
Il est impossible de comprendre les événements ukrainiens si on ne connaît pas un minimum l'historique de la situation.
valleiryinfo   vous propose ici un rapide résumé des causes de ce conflit.
                                                                                       
L'Ukraine est la seule république slave qui soit entièrement européenne.
Elle a été la République Socialiste Soviétique d'Ukraine de 1920 à 1991, date de son indépendance.

La situation de l'Ukraine, coincée entre la Russie et l'Union européenne, devient difficile dès 2004 avec la Révolution orange, marquant l'opposition entre deux parties de la société, celle majoritairement pro-européenne et occidentale (surtout à l'ouest du pays) et celle russophile (surtout à l'est du pays). La difficile élection du candidat pro-européen Victor Iouchtchenko marque le début de relations tendues avec la Russie qui n'admet pas la prise de distance de l'ancienne république soviétique, jusqu'alors restée alliée de Moscou.
En 2010 le pro-russe Victor Ianoukovytch est élu président, mais le courant pro-européen et occidental persiste. À la suite du refus du gouvernement de signer des accords de rapprochement avec l'Union européenne, le renforcement du mouvement Euromaïdan provoque un renversement du pouvoir, orchestré par la CIA.
Très rapidement, une crise éclate entre les territoires majoritairement russophones du sud-est du pays et le nouveau pouvoir central de Kiev.

Le 27 mars 2014, l'Assemblée générale de l'ONU vote  la résolution 68/262 sur « l'intégrité territoriale de l'Ukraine »
Une guerre civile, dite guerre du Donbass, éclate ensuite dans l'est de l'Ukraine majoritairement russophone, qui entraîne plus de dix mille morts, dont de nombreux civils éliminés par les milices fascistes gouvernementales, formées et entraînées dans certains pays de l'OTAN.

Alors que le conflit dans la région du Donbass semble se transformer en conflit de « basse intensité », depuis le début des combats près d'un million et demi de personnes ont été déplacées, 850 000 à l'intérieur de l'Ukraine, 600 000 en dehors dont 350 000 vers la Russie et 250 000 vers les pays de l'Union européenne.
Le 21 février 2022, le président russe Vladimir Poutine reconnait l'indépendance des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk et ordonne à ses troupes de répondre à leur demande d'appui et de se rendre dans ces parties de l'est de l'Ukraine, dans une mission de maintien de la paix.

Plusieurs milices néonazies sont directement dépendantes du ministère de l'intérieur ukrainien, et bénéficient du soutien direct et indirect des occidentaux, américains en tête.

  • Blackwater, groupe tristement célèbre de mercenaires ayant massacré de nombreux civils en Irak, soutenu par la CIA.
  • Le bataillon Azov, responsable de génocide et de tortures contre les populations pro russes de l'est de l'Ukraine, et de la décapitation de nombreux civils dans cette région. Azov serait l’une des premières unités à être entraînées par les forces de l’armée américaine.
  • "Secteur droit" est une association de militants d’extrême droite nationaliste qui s’est formée au cours du «Maidan» à Kiev (décembre 2013-février 2014). Dans un rapport de l’ONU datant de 2016 sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires, il est écrit que «Secteur droit» fait partie des «milices violentes qui agissent en toute indépendance grâce à un engagement officiel de haut niveau et avec une impunité quasi totale».
  • Le bataillon Aïdar est une autre force nazie incluse dans l'armée ukrainienne. C'est une unité militaire spéciale formée de volontaires ukrainiens intégrée à l'armée de terre ukrainienne. Il est placé sous le commandement du ministère de l'intérieur d'Ukraine. Dans sa page de réseau social, Vita Zaveroukha qui fait partie du bataillon Aidar publie des images d'Hitler, des photos d'elle portant un top noir frappé d'une croix gammée ou  faisant le salut nazi. Elle déclare notamment "l’Ukraine sans les Juifs"

Les exemples ne manquent pas de la haine russophone portée par les partisans du régime ukrainien.Outre les milliers de victimes du génocide des Dombass, partout en Ukraine, le gouvernement cultive ce rejet de tout ce qui est plus ou moins proche de la Russie et de la langue russe:
Des musiciens de rue à Lvov (la grande ville de l’Ouest ukrainien) qui ont chanté des chansons en russe, ont été battus. À Kiev et Zadroyya, des femmes ont été battues pour avoir parlé en russe, un déplacé handicapé du Donbass a été battu parce qu’il parlait russe, en mai 2017, dans la ville de Kamenski, un chauffeur de taxi a été battu et blessé par balle à la jambe pour avoir parlé russe... etc

Il est évident à la lumière de ces faits que les différents gouvernements ukrainiens depuis 2014, outils des puissances euro-atlantistes, s’appuient dans leurs entreprises russophobes sur des groupes violents, racistes, qui prônent la suprématie de l’Ukrainien sur le Russe utilisant des méthodes néonazies, maquillées par les médias mainstream occidentaux en victimes d’un supposé expansionnisme russe.
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